Description
Saint François d’Assise, confesseur, fondateur de l’Ordre des Frères mineurs. 1226. – Affiche prière saint patron © Illustration Isabelle Monnerot-Dumaine – Les Petits Brins d’Olivier. Disponible au format A3. Impression professionnelle à la demande, en France.
Saint François d’Assise est fêté le 4 octobre.
« Seigneur, dans le silence de ce jour naissant, je viens vous demander la paix, la sagesse et la force.
Je veux regarder aujourd’hui le monde avec des yeux remplis d’amour ; être patient, compréhensif, doux et sage ;
voir vos enfants au-delà des apparences, comme vous les voyez vous-même, et ainsi, ne voir que le bien en chacun.
Fermez mes oreilles à toute calomnie, gardez ma langue de toute malveillance et que seules les pensées qui bénissent demeurent en mon esprit.
Que je sois si bienveillant et si joyeux que tous ceux qui m’approchent sentent votre puissance et votre présence.
Revêtez-moi de votre beauté, Seigneur, et qu’au long du jour je vous révèle.
Ainsi soit-il. »
Né à Assise, François vit d’abord une jeunesse folle. Puis pendant une guerre, il entend une voix lui dire : « Pourquoi sers-tu le serviteur et non le maître ? »
Il se tourne alors, à 24 ans, vers les pauvres et les lépreux. Dans la chapelle de St Damien, il entend le grand crucifix lui dire : « Répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruines. »
Pour réparer la chapelle, il dépense l’argent de son père qui l’assigne devant l’évêque. Il se dépouille alors de tous ses vêtements en déclarant qu’il n’a d’autre père que celui qui est aux cieux.
Un matin, il entend l’Évangile de l’envoi en mission des disciples. L’appliquant à la lettre, il parcourt la campagne, pieds nus, avec une corde pour ceinture, en annonçant : « Que le Seigneur vous donne sa paix. »
Pour les compagnons qui le suivent, il rédige une Règle tirée de l’Évangile. Quand ils seront douze, ils iront à Rome la faire approuver par le Pape Innocent III.
Il fonde un troisième Ordre laïc, « la Fraternité séculière » et envoie ses frères de par le monde et part à Damiette, rencontrer le sultan pour faire cesser la guerre entre chrétiens et musulmans. À son retour il rédige une nouvelle règle pour faire face à de grandes difficultés d’unité et se retire, épuisé, sur le mont Alverne où il reçoit les stigmates du Christ en croix. Il connaît ainsi dans son cœur l’infini de l’amour du Christ donnant sa vie pour les hommes.
En 1226, au milieu de très grandes souffrances, il compose son « Cantique des Créatures » et le 3 octobre, « nu, sur la terre nue », il accueille « notre sœur la mort corporelle. »
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